
Paie ta Fiv
Blog réaliste d'une procédure de FIV-ICSI

Fiv traditionnelle ou FIV ICSI ?
Le choix du médecin entre une FIV Classique et une FIV ICSI
dépend essentiellement de la qualité du sperme recueilli.
Car la mobilité et la structure du spermatozoïde lui
permettront ou non de traverser la zone pellucide et
fusionner.
Si le nombre de spermatozoïdes est insuffisant, que la
structure spermatique ou la mobilité est altérée, le recours
à une FIV ICSI est requis.
La différence entre une FIV Classique et une FIV ICSI, c’est le mode de fécondation.
La FIV classique :
Fécondation in Vitro.
Les ovocytes sont inséminés par des spermatozoïdes
La FIV classique présente le grand avantage que les gamêtes s’étant « choisies mutuellement », la sélection demeure « naturelle ».
On dépose environ 50 000 spermatozoïdes autour de chaque ovocyte recueilli, dans une boite de culture qui contient un liquide nutritif.
Juste après, cette boîte de culture est placée dans un incubateur à 37° jusqu’au lendemain matin.
Pour un plein succès, il faut que l’un d’entre eux parvienne à franchir les enveloppes naturelles qui entourent et protègent l’intérieur de l’ovule (la zone pellucide et la membrane plasmique).
Le lendemain matin tous les ovocytes inséminés sont examinés individuellement, afin de voir si la fécondation a eu lieu.
Le taux de fécondation n’est pas prévisible et il peut arriver que même malgré un nombre élevé d’ovocytes, aucun n’ait été fécondé. Dans ce cas là, le biologiste proposera certainement d’opter pour une FIV ICSI.
La FIV ICSI :
Intra Cytoplasmic Sperm Injection
En effet, dans l’ICSI, on injecte directement un spermatozoïde unique dans chaque ovocyte. Cette micro-injection est faite sous microscope extrêmement puissant avec un dispositif de grande précision (deux micromanipulateurs).
Ces micromanipulateurs qui sont deux grandes aiguilles de verre (micropipettes) :
La première est une pipette de contention qui maintient l’ovocyte par aspiration pendant l’injection
La seconde est une pipette d’injection, laquelle immobilise le spermatozoïde en appuyant sur sa flagelle, puis elle l’aspire pour venir dans un deuxième temps l’injecter à l’intérieur de l’ovocyte, le plus délicatement possible.
Le spermatozoïde est choisi essentiellement sur sa mobilité et sa morphologie.
L’IMSI :
Intra-Cytoplasmic Morphologically Selected Sperm Injection
C'est une variante récente de l’ICSI, mais le principe de fécondation est le même.
La différence réside dans le grossissement du microscope qui est jusqu’à x10000 fois pour l’IMSI contre x2000 à x4000 pour l’ICSI. A ce grossissement, il est possible de voir certaines structures de la tête du spermatozoïde.
Si elle présente des vacuoles (petits cratères), il est probable que la fragmentation de l’ADN du sperme soit trop importante pour permettre un embryon viable à terme.
La technique d’après les dernières études publiées semble augmenter le taux d’implantation et diminuer le taux de fausses couches.
Cette technique est recommandée dans des cas de forte altération du sperme (taux élevé de + de 30% de fragmentation de l’ADN et un test préliminaire dénombrant de nombreuses formes atypiques.
Les spermatozoïdes sont analysés un par un, on leur attribue un score en fonction d'un certain nombre d'anomalies. Seuls les spermatozoïdes de score élevé sont alors micro injectés. Cette technique n’est pas pratiquée par tous les centres et le surcout (environ 250 euros) n’est pas remboursé par la sécurité sociale.